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Faites des gosses !
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  • Un blog peu conformiste sur la grossesse d'une fille, croisement entre la pintade de compet' et the Big Lebowski. Les anecdotes drôles, les soupes à la grimace, le tout sur un ton non politiquement correct. Terroristes de la Mère Parfaite s'abstenir !
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3 janvier 2012

Episode II et bonne année

Broyer du noir des plombes, ça sert à rien. On s’est rapidement dit qu’on allait remettre ça dès que possible. J’allais me le payer le protocole de médicaments ! Mais la bonne nouvelle était que sans curetage, je n’avais pas besoin de me mettre au repos un temps.

Le traitement pour la fertilité permet certainement de nuancer le côté affectif et miraculeux de la démarche. Quand on doit prendre des médicaments à heure fixe, passer une échographie le jour J et planter des choux sur texto du médecin, difficile d’avoir l’âme romantiqueJ. Mais ça tombe bien : on ne l’est pas vraiment. L’idée était déjà de voir la tête de l’œuf en devenir à l’imminence de la ponte et après traitement (traduction : ovule dans les starting blocks). Est-ce qu’il a la bonne taille, est ce qu’il a une bonne tête ? Sauf que ce jour là, un jeudi de début décembre, il y en avait 2. La question tombe : êtes-vous prêts à prendre le risque de faire un doublé gagnant ? La réponse était oui : 2 fois plus de merdes à gérer, mais au moins, quand on sort des couches, on en sort définitivement ! Et puis quand je vois le parcours du combattant que l’œuf réalise, et les pièges à la Indiana Jones qui pavent sa croissance, on a finalement 2 fois plus de chances de son côté d’en avoir au moins 1 (cf. La minute Doctissimo).

Sauf que, sur avis du gynéco, la petite graine du papa devait être livrée le soir même. Et le futur papa ne rentrait que le lendemain soir. Il faut savoir que si un spermatozoïde peut vivre plus de 3 jours, un ovule, une fois éjecté, se décrépit en quelques heures, 12 maximum. Certains diront que c’est un peu comme dans la vie : les mecs vieillissent, les femmes pourrissent J (© Tchoutchou). Donc finalement on a tenté plus tard, mais sans grand espoir.

La minute Doctissimo

La vie c’est quand même un truc de warrior. Il faut d’abord que sur les millions de spermatozoïdes envoyés, il y en ait un suffisamment robuste pour atteindre l’ovule après une route pavée d’embûches (parce que oui Messieurs, vous pensez que l’endroit est accueillant ? pour vos VRP microscopiques, c’est un coupe gorge). Puis il faut que la fusion fonctionne. Pendant la semaine qui suit, l’œuf se ballade dans les trompes et en sort pour se fixer sur la paroi utérine : c’est la nidation. Et il y a pas mal de fois où ça ne s’accroche pas. Une fois fixé, il se développe tranquillement...à moins qu’il n’y ait une anomalie chromosomique. Ca peut être dû à un ovule en bois ou un spermatozoïde pas si gagnant que ça. Bref, si malgré tout ça passe, et que l’embryon commence à avoir le cœur qui bat (environ à la 4ème semaine), c’est qu’une partie du chemin est fait. Avant, il ne faut pas s’affoler donc. Ca m’a plutôt rendue fière tout ça : J’ai compris que, bien que fan aujourd’hui de la fusion avec mon canapé à certaines heures, j’ai été une guerrière dans ma pré-vie.

Les deux semaines qui ont suivi, je n’ai pas observé de changement particulier. J’étais donc plutôt mitigée en attendant de m’acheter le Clearblue. Et pourtant, le 23 décembre, bingo : positif ! J’étais à la fois contente et un peu blasée. Contente que ça reparte comme en 40 aussi vite. Blasée de me dire que j’allais m’asseoir sur tous les grands crus que comptait ouvrir mon père.

Les vacances ont été magiques : constipation et narcolepsie chronique au menu, au lit le 31/12 à 00h02, tisane à sa mémé et humeur de chiotte.

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