On en parle sur la toile

Y a que les cons qui changent pas d’avis (même si la réciproque n’est pas forcément vraie).

Je retire donc ce que j’ai dit à l’accueil : oui, j’ai finalement pu tomber sur le net sur des témoignages dans lesquels je me retrouvais. C’est même tellement ça que ça en serait parfois presque flippant. Seul le style laisse la place à la différenciation.

Deux références alter-ego en premier lieu, bien que largement plus abouties (écrivaines jeunes ou plus aguerries de métier, alors que moi je suis plutôt du genre que cite De Gaulle, cad gratte papier certes, mais de trucs chiants qui ne demandent aucune maîtrise des figures de style).

Titiou Lecoq, c’est la bloggeuse littéraire mais hypra sympa et complètement déjantée (en même temps, quand on écrit un bouquin qui s’intitule sobrement « Les Morues », on ne peut qu’être sympa). C’est ma frangine qui me l’a faite découvrir (poutou la Grosse au passage).

Ses références, sa syntaxe transpirent à chaque phrase son background très probablement lettré. Le même amour du post de 3km que moi, mais avec cette rhétorique si caractéristique des personnes qui ont fait Hypokhâgne (ou équivalent…ou pas, mais si c’est pas, alors chapeau la Miss). Mais elle n’est pas une intellectuelle et c’est un compliment.

Car pour moi, le mot intellectuel est assez péjoratif et me fait penser à un homme ou une femme qui s’est carré un balai dans le fion, et qui parle, vit, mange dans le but de « Savoir ». Autrement-dit quelqu’un qui n’est pas foutu de péter un coup hors de ses bouquins 2 secondes et qui a autant d’humour qu’un blob à qui on aurait offert un miroir.

Blob

Mais Titiou sait comme personne entremêler les références classiques avec le verbe fleuri, ou maîtriser l’art de dépeindre du bien dégueulasse avec une très belle plume. J’adore les paradoxes et avec elle, on est servi. Pour avoir un aperçu, je recommande (en dehors des heures des repas), son épisode du foie de veau qui m’a valu des larmes de rire. Et juste après, « Ceci est un blog » qui prouve qu’il ne faut pas la prendre pour un lapin de 6 semaines, juste parce qu’elle dit des grossièretés.

Et puis y a celle au nom évocateur de Mère Bordel. Mère Bordel, c’est la bloggeuse cash et éclairée. Celle qui mélange réflexions profondes sur la vie et l’existence, les grosses saloperies et les blagues de potache. Qui raconte, un peu comme moi, ce qui lui passe par la tête en s’en foutant que ça soit conventionnel ou pas (ou même avec une certaine jouissance justement quand ça l’est pas). Le style est un poil différent. Pas dans la syntaxe car elle semble être aussi bilingue que moi en langage de poissonnière. Mais dans l’esprit : elle écrit tous les jours, fait rarement des romans et jette ses idées de manière concise et simple, sans pour autant en perdre en profondeur. Je recommande, comme j’ai pu le faire, de commencer son blog par le début, sans chercher à en savoir plus sur elle et en la découvrant au fur et à mesure. Car le chemin parcouru depuis le premier post, probablement écrit pour se défouler, est vraiment pas banal. Et si il n’y avait à en lire qu’un, le « Ton Blog, c’est de la merde, j’aime pas et faut que ça se sache » vaut le détour. Le pendant du « Ceci est un blog » de Titiou dans le style Mère Bordel. Ou comment répondre aux commentaires négatifs en s’assurant que leurs auteurs ramassent toutes leurs dents.

A titre informatif et préventif, mon avis sur les gens

1/ tombant par hasard sur ce blog,

2/ potentiellement horripilés par ce que je raconte 

3/ et surtout souhaitant ardemment m'en faire part

ne diffère absolument pas de ces Miss. C’est même tellement ça, que je me contenterai d’un simple « M’en branle » avec renvoi sur ces posts, si tant est que cela se produisait.

Dernier site, fraichement extrait des Maternelles et de la chronique web de Nadia : Le corps des femmes. Réaliste sans être voyeuriste, le concept est une idée de génie. Une manière de magnifier le corps de la femme, en le montrant pourtant tel qu’il est : avec ses imperfections et sa mémoire des évenements et des années. Et ce qui me frappe et que je n’avais pas imaginé avant, c’est la réconciliation que l’on peut faire parfois pendant la grossesse avec ce corps contre lequel, quelque soit sa tronche, on peste d’habitude tous les jours. Il ne s’agit même pas de se trouver belle. Juste de se regarder sereinement et avec bienveillance.

Nota bene 1 : To be continued...

Nota bene 2 : Faudra pas trop s'habituer à ce rythme de billets, car d'ici une semaine je pose mon cul dans le sud, et d'ici 2 et si personne ne m'en empêche, dans les îles. Et je promet une bousitude, mais alors absolue.

Comments

[Lise]

Très très bon... Mais je ne vois pas pourquoi tu t'arrêterais en étant à Nice et sur les îles!