Chapitre 1 : Révélation

Hop, hop, demain si tout va bien je fais flotter ma bouée dans une piscine :). Après les multiples barbeuc de la semaine dernière dans le sud et les quelques dizaines de chipo/merguez envoyées, je pense que ça va être dur...Mais je ne vous ai pas oubliés et j'ai donc prévu une mini série pour patienter (oui, après le post-express, encore une tactique de feignasse : le post à découpes séquentielles).

Bon, ça fait un moment qu’il gigote et se manifeste le petit monstre. J’en ai pas trop parlé ici parce que ce sont des moments tout à fait Bisounours avec un comique de répétition un peu gonflant pour les autres (cad un « ho ! » avec un sourire complètement abruti –le même que devant une tropézienne- à peu près à chaque bourrade…).

Mais pour résumer, au 1^er rdv mater début mars, on m’avait plus ou moins laissé sous entendre que je confondais le Gnome avec des gaz (utérus épais, vous le sentirez plus tard que les autres, pas avant 6 mois et bla bla bla…). Déjà j’avais trouvé ça très con, car bien évidemment, je suis une princesse et comme Céline Dion, je ne pète jamais (j’en vois déjà certains qui ricanent).

Ensuite, je ne sors pas non plus de l’œuf niveau conscience de mon corps. Donc même dans l’éventualité où cela m’arriverait –tout à fait utopiquement et probablement dans une honte absolue suivie d'une auto-flagellation au sang- de lâcher une caisse, toute confusion était exclue.

Et ça n’a pas loupé : j’ai eu mon premier coup de pied une semaine après.

Et ben ça change vachement la perspective ce premier shoot (et les suivants). Parce qu’une fois qu’il  a commencé, il ne s’arrête plus. On le sent prendre des forces au fur et à mesure. Du petit coup de pied de femmelette, on arrive à une vraie bourrade 1 mois plus tard. Il réagit aux caresses et aux mains qui se posent sur lui. Et puis à tort ou à raison, on commence du coup à lui attribuer une personnalité. J'ai cherché un mot pour ça mais anthropomorphisme étant le seul qui me venait, je n'ai pas souhaité me faire jeter des pierres. ;-)

Par exemple, je suis sûre qu’il a déjà la boule à sa maman* (et aux femmes en général car ma sœur y a eu droit aussi genre J+1 après le premier coup de pied). J’en veux pour preuve le cirque fait à son père pour finir par daigner se manifester. Un mois d’essai et d’échecs cuisants (une samba d’enfer au contact de ma main, chéri appelé en urgence pour le sentir, silence radio, puis samba d’enfer à nouveau dès que ma main revient). Lui toujours philosophe : « Ca prouve qu’il se tient à carreau avec moi » (je tairai les autres moments où il lui a attribué des noms d’oiseau).

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* La minute linguiste (au pastis)

« La boule à », synonyme de « faire l’idole », est une expression du sud où l’on parle parfois de manière totalement incompréhensible pour tous ceux se trouvant au Nord (cad au-dessus d’Avignon). Estrasse, balicot, cagole, emboucaner, caguer, pérrave… je suis personnellement bilingue du fait de ma mobilité géographique. Donc avoir la « boule à quelqu’un », c’est lui vouer un amour et/ou une admiration sans borne.

http://actubuzz.fr/groland-%E2%80%93-marcel-pignol/

A noter que Groland est passé maître dans cette pratique linguistique

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Bref, tout ça pour dire que l’appréhension du rythme et du contact du Gnome nous a forcément fait réfléchir et l’individualiser (enfin surtout moi). D’où l’émergence de l’étape délicate du PRENOM.

To be continued....